Édouard nait le 12 octobre 1537 dans les appartements de sa mère au château de Hampton Court, dans le Middlesex. Il est le fils du roi Henri VIII et de sa troisième épouse, Jeanne Seymour. Dans tout le royaume, le peuple salue la naissance d'un héritier mâle, « que nous avons attendions depuis si longtemps », avec joie et soulagement.

Édouard est baptisé le 15 octobre, avec la princesse Marie comme marraine et la princesse Élisabeth portant le saint chrême et le roi d'armes de l'ordre de la Jarretière le proclame duc de Cornouailles et comte de Chester. Jeanne Seymour, cependant, tombe malade le 23 octobre de possibles complications postnatales et meurt la nuit suivante.

Comme tous enfants, il est rapidement confié à une nourrisse. Et le roi met tout en oeuvre pour qu'il soit à l'abri de tous les microbes il a demandé que sa chambre soit désinfectée deux fois par jour, car n'oublions pas que Henri avais une véritable phobie des microbes. La princesse Elisabeth fut élevée avec lui dans sa maisonnée personnelle. Ils ne voyaient leur père que très peu et malgré tout cela leur manquait.

Le jour de sixième mariage de son père Edouard avait 10 ans, Henri n'eut d'autre choix que de le transformé très jeune pour qu'il survivent. Mais maintenant il lui en veux beaucoup!

Mais soyons clair, cela ne reste que ce que vous savez ? C'est tout, et rien, un bref résumé, et pourtant si mal expliqué. Juste une suite de faits pseudo important, pour résumer ma vie. Je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas QUE ça. Pas que... Mai vie à bel et bien commencer le 12 octobre 1519, c'est vrai, dans les appartements de ma royales mère, à Hampton Court, c'est également vrai. J'ai été baptisé juste après, là encore, rien que la vérité. Et ma mère est morte. Elle est morte ! Je l'ais tué ? Peut être. Je n'en sais rien. Et je cours, du haut de mes quatre ans, dans le palais royal, lors d'une visite à mon père, qui lui, ne vient presque pas, mais ça, je ne le comprend pas trop, je n'ai que quatre ans après tout.

-" Maman ! Maman ! Maman !"

Et je cris, je hurle en riant, comme si cela pouvait la ramener. Les autres enfants ils ont des mamans non ? Mais je ne le sais pas non plus, parce que je ne connais pas les autres enfants, il m'est interdit de les rencontré. Père a peur... Peur de quoi ? Que je prenne de mauvaises manière ? Qu'il n'ait crainte, je resterais sage. Toujours... Et je me jette dans les bras d'une jolie dame qui passe par là. Elle aurait pu être n'importe qui, être ma mère. Mais non... Et on me raccompagne dans mes appartement. On me dit de me taire, et je me tais. Je les regarde, des grands yeux bleus, me mettre au lit. Je n'ai même pas vu le roi, mon père. Et je ne suis pas en accord avec eux.

-" Moi, Duc de Cornouaille et compte de Chester, j'ordonne..."

J'ai huit ans. Huit toutes petites années. Et je me met déjà à donner des ordres. Mais c'est ce que l'on attend de moi, alors je le fait. J'ordonne à mes serviteur de préparer mon bain. Je demande à voir Élisabeth, ma chère soeur, et elle vient. Elle est plus âgée que moi, mais quand je lui parle, c'est comme si j'étais le roi du monde. Parce que c'est ce que je vais devenir, roi, roi d'Angleterre, peut être pas du monde cependant.

-" Ma très chère soeur..."

Je n'ai pas le droit de dire soeur je crois. Parce qu'elle ne l'est qu'à demi, mais ça, je m'en fiche. Et la vie continue. Et je suis des cours, comme avant, comme presque tout le temps. Père voulait le mieux pour moi. Je sais lire et écrire, en latin, un peu en grec, en français, en espagnol, et en allemand. Mais c'est dur. Dur parce que je ne comprend pas trop l'allemand. L'espagnol me reste en travers de la gorge. Pour le reste, ça va. Je connais un peu de mathématiques, et le reste est de l'éducation militaire et politique. Père, entre temps, se marie, se remarie... Je n'aime pas cette abondance de femme autour d'un seul homme, mais je n'ai rien à dire. Je continus mon parcours. J'aime beaucoup la douceur d'Anne de Clève, mais les autres me laissent indifférent.

-" Il y a le feu !"

Je cours partout. J'ai à peine eut le temps de me changer, seul. J'ai attrapé un poignard, d'apparat, mais tout de même tranchant. Je m'en vais, je fuis, avec mon père et mes sœurs, et d'autres. Je ne comprend pas tout, cela se passe si vite. Et c'est la douleur, l'horreur. Oh ce que je peux vous haïr père, et vous aimer aussi. La douleur tord mon corps, me tord, me brise. J'ai si mal... Mais je ne dis rien, je ne hurle pas. Je souffre en silence, comme toujours. Les honneurs de la cours, les apparences trompeuses, le manque d'affection, je me taisais aussi. Et je sors, je sors de ce cauchemard, de ce sommeil, de cette attente. C'est fini. Pas vraiment. Le sang éclabousse mes joues. Et je m'en vais. Je erre dans la nature, me cachant le jour aux yeux du monde, tuant la nuit dans les fermes alentour, tuant du monde pour survivre. MOI ÉDOUARD TUDOR, PRINCE HÉRITIER DU TRÔNE D'ANGLETERRE, JE SUIS ENCORE VIVANT, 500 ANS APRÈS. MOI, DUC DE CORNOUAILLES, COMPTE DE CHESTER... Je me cache, je tue pour vivre, je ne suis qu'un enfant effrayé, perdu, loin de sa famille... et encore en vadrouille.