Ca restera entre nous (Tomas)

*Greil, un prenom que tous ont dans la tête, un prénom que l'on déteste, que l'on adule, que l'on maudit, coqueluche des antis, détesté par les fans et un cauchemar pire que les journalistes pour la vie privée des Tokio Hotel. Il passait ses journées entiere au telephone, bien sur il ne se déplacait pas, il était bien au dessus de cela, ils avaient "ses chiens", que le faisait pour lui. Mouchards, espions disposés a chaque coin de rue, chaque hotel, chaque restaurant, chaque hôpital, absolument partout, aucun membre du groupe ne pouvait lui échaper. Du harcelement, voila ce qu'il faisait, il en avait pleinement conscience, mais comme officiellement il n'existait pas impossible de porter plainte. Recoltait la moindre information plus ou moins importe qu'on lui transmetait, il notait tout dans son petit carnet, pour ensuite tout balancer sur son blog a l'adresse IP bien caché, un de ses amis doué en informatique, pour ne pas dire hacker avait fait en sorte qu'on ne remonte absolument jamais jusqu'a lui. Site independant il en etait le seul mettre, brevet, copyright tout avait été fait pour que rien n'y perosnne ne puisse suprimé son blog.

Ce que lui avait appris ses informateurs était de premier choix de quoi créer maintes polémique aussi dure a encaisser les unes que les autre, beaucoup de secrets trône sur la tête de ce groupe et bientôt Greil allait tout révéler au grand public. Puis il raccrocha fier de lui, à nouveau son téléphone sonna, c'était la radio, il voulait qu'il confirme sa venue pour l'interview, qu'est ce qu'il ne ferait pas pour acquérir de la notoriété supplémentaire. Après avoir confirmé il raccrocha, il était overbooké en mode Greil c'etait très affolant, trop de choses a faire, à organiser, une horreur. Direction sa chambre pour s'habiller, salle d ebain pour la retouche maquillage, visage blanc, yeux cernés de noir, rouge a levre noir, mainte cicatrice fait un peu partout au liner, parfaitement méconnaissable et le voila fin pret. Il sort de che zlui en compagnie de son garde du corps qui l'escorte jusqu'à sa voiture aux vitres teintées, il fini de se préparer en se lissant les cheveux, lunette de coleil et il sort de la voiture. Il ne prete pas la moindre attention au quelques personne qui siege devant. A la radio, il repond a toutes les questions qu'on lui posait qui ne concernait ni TH ni sa vie privée, apres quelques photos il sort, cette fois il signe quelques othographe ici et la, prenant aussi quelques photos, puis rmeonta dans la voiture, il demanda a son voiturier de le déposer dans les boutiques chic il n'avait plus rien a se mettre*

Ces derniers jours ont été éprouvants moi. Sérieusement, je n’aurais jamais imaginé que mes quelques instants de « vacances » seraient aussi difficiles à vivre. D’ailleurs, j’étais presque en train de regretter ces longs mois passés sur les routes. Tout était fatiguant mais au moins, je n’avais pas l’esprit encombré avec mes histoires de « famille ». Nous étions dans des salles de concerts, ou en répétition ou même dans l’hôtel et finalement, c’était beaucoup plus reposant. Qui aurait cru que je dirais ça un jour…
Quoi qu’il en soit, ce temps là était révolu - pendant un bout de temps du moins - et je devais reprendre ma petite routine. Ce matin par exemple, je suis resté tranquillement dans le salon et j’ai composé quelques morceaux. Je crois d’ailleurs que Bill a apprécié et ça m’a fait chaud au cœur. C’est tout gratifiant de savoir que ce que l’on fait, plait. Néanmoins, lorsqu’il s’agit de mon double, ma fierté gonfle dix fois plus.

Finalement, je ne me suis préparé qu’aux alentours de quatorze heure. Le soleil éclairait toute la ville et cette chaleur ne me donnait juste pas très envie de rester cloitré chez moi. J’ai donc prit ma douche rapidement et j’ai prévenu Bill que j’allais faire un tour en ville. Comme toujours, mon garde du corps était avec moi. C’est l’inconvénient majeur de notre célébrité ; nous ne pouvons pas faire un pas sans se faire aborder… et puisque nous avons déjà eu à faire à des fans - ou des anti - dangereuses, nous ne sortons jamais seul. Ceci est valable pour nous quatre.
Dans la voiture, nous discutons de tout et de rien ; le trajet se passe relativement vite. Finalement, mon garde du corps se gare non loin d’une boutique de musique ; j’ai envie de regarder les quelques guitares qui s’y trouvent. Je sais que j’en ai déjà bien assez mais… ce n’est pas de ma faute si je suis pire que passionné par ces instruments.

(…)

En sortant du magasin, mon regard se pose sur la vitrine d’en face. À vrai dire, j’ai surtout remarqué ce pantalon bien mit en évidence et je me souviens qu’il plaisait énormément à Bill. J’étais avec lui ce jour là et, si mes souvenirs sont bons, il n’y avait pas sa taille. Je pourrais peut-être lui ramener, non ? Mon garde du corps me suit donc jusqu’à la boutique et nous entrons sans trop de difficulté. Après tout, si les fans sont par ici & si elles deviennent trop encombrantes, il saura sans occuper.
J’enlève mes lunettes de soleil et parcourt le magasin des yeux avant de grimacer. Je n’aime pas réellement faire les boutiques… Bon sang, qu’est ce que je ne ferais pas pour Bill…
Un long soupire s’échappe de ma bouche alors que j’avance tranquillement vers les rayons.

*Il y a des moments comme ca ou on aurait mieux fait de rester chez soit, rien de chez rien, Dior, Chanel, Prada, il n’avait jamais vu de collections aussi nul, d’ailleurs il demanda aux gérant de venir et n’hésita pas à créer un véritable scandale dans le magasin. Il avait les moyens de s’acheter absolument tout ce qu’il veut a n’importe qu’elle prix, sans avoir a mentionné le nom de son père, sinon sa couverture allait tomber, exprimer son mécontentement mais sans trop abuser aussi. Il partit furieux des boutiques et partit dans une autre boutique de luxe ou selon les patrons, les modèles tout était fait sur mesure, avec une qualité de tissus que l’on ne trouvait nulle part ailleurs. Il parla avec le vendeur de ce qu’il voulait exactement, la forme, la coupe, les coloris, tous les thèmes possible et imaginable pour répondre exactement à ses envies et ses demandes. Il partit se déshabiller dans une cabine pour qu’on puisse prendre ses mensurations, il se rhabilla quand se fut fini et imposa la date de fin de semaine pour récupérer sa commande ou il ferait appelle a quelqu’un d’autre, puis il partit. Son téléphone sonna, forcement il décrocha quand il s’agit de Tokio Hotel il ne peut pas ignorer l’appelle, d’ailleurs quand on parle du loup, on en voit la queue.

Greil vit tom devant une boutique, un sourire machiavélique, d’une profonde méchanceté apparu sur son visage, si ce n’était pas magnifique la, on le lui offrait sur un plateau. Il retira ses lunettes, passant devant le pantalon qu’il venait de contempler avant de rentrer, il n’y avait que bill pour porter se genre de choses affreuse, faute de gout sans doute. Il rentra a son tour guettant tom de loin, aucune groupie dans les alentours, que lui, parfait, avoir tom que pour lui c’est la plus belle chose qui pouvait arrivé, mais quand il tenta de s’approcher son garde du corps se mis devant. Greil le regarda de façon triste, une façon de chien battu la bouche en cœur en sortant son téléphone, le menaçant de le faire renvoyé s’il ne le laissait pas passer. Apres une très longue hésitation, il le laissa approcher, Greil finissait toujours a un moment ou a un autre par gagner.*

" - Bonjour Tomi" *Il sourit de toutes ses dents, avant de se mordillant la lèvre inferieur* "Billou n’est pas avec toi ?" *Il faisait semblant de regarder les fringues, mais il regardait sans regarder, il préférait se concentrer sur tom* "Vous commencez à me manquer, ne plus vous voir, ne plus vous suivre, il devient dure d’avoir des informations sur vous. Dois je te féliciter de vive voix en tête à tête?" *Il souriait avec toute ses dents, il n’était pas sur que tom est compris ou il voulait en venir, Greil lui savait qu’ils étaient ensemble, il en savait même plus qu’il en était permis. Il se mordit l’ongle de son pouce, en prenant une fausse moue de réflexion* "Je me demande a quoi pourrait ressembler un enfant venant de 2 frères jumeaux en plus, bill n’a pas qu’une queue m’a ton raconté." *C’était de la méchanceté gratuite, il avait eu vaguement Ouïe dire qu’ils étaient ensemble, mais rien n’était concret ni confirmer, quand au reste il n’en savait rien c’était plus pour mettre tom or de lui, il gardait toujours cette odieux sourire aux lèvres*

La branche de mes lunettes de soleil par dans l’encolure de mon large t-shirt et je glisse mes mains dans les poches de mon baggy. J’ai posé mes yeux sur le pantalon il y a de cela seulement quelques minutes & pourtant, j’ai déjà oublié à quoi il ressemble. Agacé, je soupire profondément et retourne près de la vitrine pour tenter de visualiser les moindres détails. Oui, c’est bien un jean que seul mon frère pourrait porter. Ca m’a l’air pire que moulant et j’imagine à quel point ça doit être difficile de marcher avec … ça. Bref. De toute façon, mon double fait ce qu’il veut et là, je n’ai pas mon mot à dire.
Je marche donc tranquillement à travers les rayons et regarde tous les jeans qui s’offrent à moi. Bordel, mais où se trouve celui que je cherche ? Je ne compte pas passer des heures ici bon sang. De temps en temps, je regarde tout autour de moi & espère secrètement qu’une vendeuse me propose son aide. Avec un décolleté profond et une jolie paire de fesses, ça m’arrangerait mais… non, je ne dois plus penser à ça. Les filles, c’est terminé. Aujourd’hui, il n’y a que Bill pour profiter de mon corps.

- Bonjour Tomi, je me tourne tranquillement. Billou n’est pas avec toi ?

Je grimace légèrement. En fait, j’ai déjà vu ce mec à de nombreuses reprises et je dois bien avouer que parfois, il me fait un peu peur. Non non, je ne tremble pas face à lui ; disons juste qu’il est étrange et que je n’aime pas trop le savoir près du groupe. Quoi qu’il en soit, je ne prends pas la peine de répondre et me retiens surtout de ne pas lui en flanquer une dès qu’il emploie ce surnom. Tomi. Pour qui se prend t-il ? & Billou ? Je suis conscient que beaucoup de fans utilisent cette appellation pour parler de mon jumeau mais, sortant de sa bouche, ça prend une toute autre forme. C’est juste de la putain de provocation, à mon gout.

- Vous commencez à me manquer, ne plus vous voir, ne plus vous suivre, il devient dur d’avoir des informations sur vous. Dois-je te féliciter de vive voix en tête à tête?

Me féliciter ? Je ne suis pas sur de comprendre. J’hausse alors un sourcil et soupire profondément tout en me tournant vers mon interlocuteur. Je croise mes bras contre mon torse finement musclé et hoche la tête négativement. Mon air exaspéré ne quitte pas mon visage ; et je ne cherche même pas à le contrôler. Ce mec me désespère de toute évidence.

-De quoi tu parles ?, demandai-je, sans réellement attendre de réponse.

Je savais qu’il ne voulait que me provoquer. Cela se lisait dans son regard.
Je finis donc par lever les yeux au plafond et fais quelques pas ; toujours à la recherche de ce satané pantalon. Mes mains glissent à nouveau dans les poches de mon baggy et je souris faiblement au moment même où mes yeux se posent sur l’objet tant convoité. Maintenant, il ne me reste plus qu’à espérer qu’il y ai la bonne taille. Je n’aurais tout de même pas fait tout ça pour rien, si ?

- Je me demande à quoi pourrait ressembler un enfant venant de 2 frères jumeaux en plus, Bill n’a pas qu’une queue m’a t’on raconté.

Sa voix raisonne dans ma tête et j’avoue que je n’en peux déjà plus. Néanmoins, ce qu’il dit me fige sur place ? Un enfant de Bill & moi ? Non mais, où est ce qu’il a été cherché ça ? Je fronce doucement mes sourcils tout en essayant de me remémorer tous les instants passés avec mon frère. Nous n’en avons jamais parlé en public et le ventre de Bill est encore aussi plat qu’avant. Sérieusement, c’est juste impossible qu’il sache la vérité.
Je ris alors doucement ; bien qu’ironiquement, et hoche la tête de gauche à droite. Finalement, je m’approche du gamin et lui répond de manière calme et posée. Inutile de s’énerver maintenant ; cela lui ferait bien trop plaisir.

-À quoi il ressemblerait ? Bah j’suis canon donc par conséquent, Bill aussi, et oui, nous sommes jumeaux après tout. J’imagine que l’enfant serait… parfait. Mais, c’est ça ton fantasme ? Que j’saute mon frère ?, demandai-je en riant silencieusement.

Je finis par hocher la tête et fais deux pas en arrière. « Bill n’a pas qu’une queue ». Je soupire en repensant à ses mots et lui répond tout en glissant mes mains entre les pantalons. J’attrape chacune des étiquettes pour vérifier la taille. Il ne manquerait plus que je me trompe et qu’il faille revenir dans cet endroit.

-Tu viens pour m’parler d’Bill et d’sa queue ? Non parce que franchement, j’m’en branle quoi…, soufflai-je tout en attrapant le pantalon désiré.

*C’est frustrant, Soit tom était stupide, soit il le faisait exprès, bon peut être que Greil n’était pas assez explicite, il sortit sont téléphone et chercha quelques photos plus explicite pour ne pas trop le crier, cela restera parmi les petits secrets si tom ne fait pas ce qu’il a envie. Greil est méchant, mais il ne fait pas du mal pour le mal, non il fait du mal quand on ne satisfait pas l’enfant capricieux qu’il était. Il força tom a se tourner vers lui et lui montra tous les clichés d’une excellente qualité qu’il avait dans son téléphone, on les voix s’embrasser, se tenir la main, tom avec une main sur les fesses a bill, se caresser plutôt explicitement sans que cela soit forcement sexuel, puis il rangea son téléphone en souriant.*

Jolie n’est ce pas, je me demande combien on me payera pour vendre ses clichés aux magasine. *Il se mordilla l’ongle en rigolant, froidement.* Je pourrais même vous faire tomber pour inceste, tu sais que c’est puni par la loi ? Je pourrais vous séparer TOUTE la vie. Mais toi que serais tu capable de me donner pour que je supprime ces photos ?

*Il fit semblant de réfléchir, un petit coup de flippe c’est tout ce qu’il voulait, bon s’il pouvait avoir plus il creuserait, mais il n’oserait pas dévoiler ses photos qui pourrait il suivre après, c’était or de question de le faire un préjudice aussi grand. Greil exposa aussi le fait qu’il suspectait la mise en cloque de bill, c’était sur une de ses bandes audio mais qui justement avait bizarrement disparut c’était le seul exemplaire qu’il avait. Peut être que Gille l’avait jeté sans vraiment s’en rendre compte, cela restait encore a creusé. Greil souriait de façon très machiavélique voyant la réaction de tom, malgré son rire ironique, ses yeux dilatés, ses mimiques faciales en disaient énormément. Tom pense, son comportement un très court instant, suspecte une petite décharge d’adrénaline, mais Greil admirait le self contrôle de tom.*

Je n’ai pas les preuves formelles et je sais que tu le sais, me prends pas pour un con Tom, ta voix est sublime, mais ton visage te trahis. Fut un temps j’avais une bande audio ou je vous entendais clairement parler de cette enfant, mais elle a bizarrement disparu, m’enfin peu importe, je serais le 4 eme à voir a quoi il ressemble, Une magnifique échographie accroché a mon frigo. Félicitation quand même. *Greil mis son doigt sur la bouche a tom* Ne cherche pas, j’ai tout ce que je veux, tout ce que je cherche, ce n’est qu’une formalité. *Il ricana froidement, puis l’écouta parlé avec un très grand intérêt en acquiesçant de la tête* oh oui parfais *Il soupira de plaisir* dommage qu’on est 18 ans d’écart. *Il croisa les bras toujours en souriant*

De te voir prendre bill ? *Il rigola* Tu plaisantes, mon fantasme c’est de le faire crier comme une pute, je suis sur qu’il adore la levrette, c’est le genre de salope a aimé être prise comme une chienne *il mit ses mains devant sa bouche, sur le coup se trouvant très vulgaire, mais c’était sortit tout seul, sans vraiment réfléchir.* Et toi tom, tu penses que tu arriverais à me faire crier ? *Il le regardait choisir le pantalon pour bill main derrière le dos* J’ai tellement de chose à raconter sur mon blog *Il soupira profondément pensif* Oh faite d’ailleurs, bill n’est pas assez bandant ? Ni jouissif pour prendre du viagra ? *Greil rigola* mais parlons bref, Votre couple, votre enfant… *Greil ne fini pas sa phrase quand tom lui parla de la queue de bill, il fronça les sourcils* Mais non je ne parlais pas de bill et sa jolie queue, je parlais de bill et son magnifique vagin *Il pianota sur son téléphone un truc qui lui passait par la tête* Je dois aussi parler de l’hermaphrodisme de bill qu’en penses tu ? *Je me rapproche dangereusement de lui* Tu ne devrais pas me sous estimer tom, j’ai le pouvoir de te pourrir la, de vous pourrir la vie jusqu'à la fin *Il souri avec toutes ses dents*

En sentant la main du gamin se poser sur mon épaule, m’incitant alors à me retourner, je fronce mes sourcils. De quel droit se permet-il de me toucher ?! Ma langue claque contre mon palais, signe d’une grande exaspération et je baisse les yeux vers l’écran de son téléphone. Ces photos, je ne les connais pas & d’ailleurs, je n’ai jamais vécu ce genre de situations. Moi ? Embrasser et tripoter Bill en dehors que chez nous ? Bah voyons. C’est juste impossible.

Jolies n’est ce pas, je me demande combien on me payera pour vendre ces clichés aux magasines. Je pourrais même vous faire tomber pour inceste, tu sais que c’est puni par la loi ? Je pourrais vous séparer TOUTE la vie. Mais toi que serais tu capable de me donner pour que je supprime ces photos ?

Je nage en plein délire. Ce mec est réellement en train de me faire chanter alors que ses photos sont tout simplement bidons ? Encore, on me verrait dans une position délicate et intime ; mais là, je suis juste dans la rue & de toute évidence, ces images sont trafiquées. Je ne suis certainement pas assez idiot pour toucher mon jumeau à l’extérieur. Je suis conscient du danger & je sais pertinemment que les paparazzi trainent partout. Je ris donc silencieusement et hoche la tête négativement, exaspéré. Ce gamin est juste incroyable.

-Elles sont truquées tes photos, gamin. On m’voit jamais tripoter une fille à l’extérieur alors tu crois franchement que j’toucherais Bill ? Tu réfléchis des fois ou pas du tout ?, demandai-je avant de lever une énième fois les yeux.

Finalement, je m’écarte un peu du garçon et m’avance tranquillement vers les pantalons. Celui de Bill ne doit pas être bien loin et j’ai d’ailleurs hâte de le trouver afin de le payer et de sortir d’ici. Je n’ai vraiment aucune envie de rester plus longtemps dans cet endroit alors que ce… psychopathe me court après.

Je n’ai pas les preuves formelles et je sais que tu le sais, me prends pas pour un con Tom, ta voix est sublime, mais ton visage te trahit. Fut un temps j’avais une bande audio où je vous entendais clairement parler de cet enfant, mais elle a bizarrement disparu, m’enfin peu importe, je serais le 4ème à voir à quoi il ressemble. Une magnifique échographie accroché à mon frigo. Félicitations quand même. Ne cherche pas, j’ai tout ce que je veux, tout ce que je cherche, ce n’est qu’une formalité.

Rapidement, je repousse la main du gamin, qui touche ma bouche, et je recule. Je refuse qu’il me touche et surtout, pourquoi me balance t-il tout ça ? Je ne comprend véritablement rien mais quoi qu’il en soit, je ne peux que rire après qu’il m’ai avoué avoir perdu la bande son. Étonnant, tiens. Je savais très bien qu’il n’avait pas de cassette ou n’importe quoi d’autre qui prouverait que j’ai mit enceinte. Je soupire silencieusement et passe l’une de mes mains dans ma nuque. Mes doigts frôlent mes tresses et je mordille ma lèvre inférieure avant de faire bouger tranquillement mon piercing. J’ai finalement décidé de ne pas répondre à ses provocations. Ce gamin me cherche, uniquement. Si son but dans la vie, ne se résume qu’à cela, et bien je le plains fortement.
Quelques secondes plus tard, il revient vers moi & j’imagine qu’il n’apprécie pas mon silence. Sinon, pourquoi me provoquerait-il encore plus ?

De te voir prendre Bill ? Tu plaisantes, mon fantasme c’est de le faire crier comme une pute, je suis sur qu’il adore la levrette, c’est le genre de salope a aimé être prise comme une chienne.

Mon sang ne fait qu’un tour. Comment ose t-il parler de mon petit frère comme ça ? Mes mains tremblent légèrement et je serre les poings. Sérieusement, il va regretter ce qu’il vient de me dire. Peu importe si quelqu’un rapporte la scène, peu importe si les journalistes s’en mêlent, peu importe si je dois encore assister à un procès. Personne n’a le droit de parler de mon jumeau comme cela.

Et toi Tom, tu penses que tu arriverais à me faire crier ?

Mon regard se plonge dans le sien et je fronce doucement les sourcils. Plus il parle, et plus il me dégoute. Je m’approche doucement de lui et attrape le col de son t-shirt. Je l’écoute parler pendant que je le force à reculer contre un mur. Mes gestes sont brutes et sans aucune douceur. Je me demande d’ailleurs encore comment je fais pour me maitriser autant.

Au fait d’ailleurs, Bill n’est pas assez bandant ? Ni jouissif pour prendre du viagra ? Mais parlons bref, votre couple, votre enfant… Je ne parlais pas de Bill et sa jolie queue, je parlais de Bill et son magnifique vagin.

Ses mots, je ne les entend même plus. Mon regard se fait noir et je ne regarde même plus ce qui se passe autour de moi. Heureusement que cette boutique est faite pour les gens riches ; de cette façon, il n’y a qu’une vieille dame qui circule. Je donne un coup de poing près du visage du gamin, contre le mur, et serre les dents. Peut-être qu’il se sent victorieux mais il peut me croire, la bataille est loin d’être terminée. Jamais il n’aura le dessus sur moi. Je sais parfaitement me contrôler et il aura l’occasion de le remarquer par la suite. Mes gestes ne sont qu’une mise en garde poussée.

-Attention à c’que tu dis espèce de pute. Tu traites pas Bill comme ça & surtout, arrête de croire que tu peux nous faire tomber. Tes montages bidons, personne n’y croira et si tu as envie de penser que Bill a une chatte, et bien fait c’que tu veux, soufflai-je avant de lâcher brusquement le col de son t-shirt. Je récupère ensuite le pantalon que je venais de choisir et me dirige une dernière fois vers le gamin avant de lui adresser quelques mots.

-Quant au viagra, reviens-en. Ca fait déjà quelques semaines que j’ai tenté l’expérience, dis-je avant de passer ma langue sur mes lèvres.